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graffitis Art éphémère de la rue • 23 oeuvres
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Depuis plusieurs années je me promène en Andalousie (Espagne) Grenade,Séville,Cordoba, à la recherche[...]
Depuis plusieurs années je me promène en Andalousie (Espagne) Grenade,Séville,Cordoba, à la recherche de cet art éphémère que l’on nomme Tags ou Graffitis Voila quelques exemplaires de cet art de la rue qui devient de plus en plus difficile a trouver, car depuis quelques temps à Grenade et autres villes, les graffitis deviennent interdits avec des amendes de plus en plus fortes pour les créateurs de cet art. Dommage que l’on coupe les ailes et les pinceaux à ces artistes aussi créatifs que talentueux. Car l’art du graffiti est un phénomène qui remonte à la nuit des temps, peut être même le premier, déjà les hommes préhistoriques pratiquaient les tags dans les cavernes pour vénérer les animaux et la nature. Je réalise mes premiers clichés sur les graffitis à Grenade dès l’été 2003 et je retourne chaque année compléter ce travail. Durant l’été 2007, je rencontre un graffiteur de Grenade, du nom d’ Ukoe, il a 27 ans, et a commencé l’art illégal, cet art de la rue, en 1993, Issu des Beaux arts de Grenade, il ne peint plus dans la rue depuis quatre ans. Peu de ses graffitis sont encore visibles sur les murs de la ville, d’autres les ont recouverts, où bien les murs ont été démolis. C’est là le propre de l’art Éphémère. II m’entraîne dans une visite des rues de Grenade, et nous débusquons d’autres graffitis que je n’avais pas encore trouvés lors de mes déambulations dans cette ville magique. Je découvre les oeuvres de Daim, Drew, El loomi. Peja, Chicle, et d’autres. II y aurait une bonne centaine de graffeurs qui opèrent sur les murs de Grenade, exposant aux yeux des passants leurs graffitis, tag, ou « vomito ««petit graffiti.» Cet art de la rue n’est pas un art figé, il évolue avec le temps, la multi culturalité, et aussi la technique qui apporte de nouvelles possibilités. Ainsi les traits s’affirment, renforçant les contrastes et les effets de lumière. Cette visite est précieuse, car plus que jamais le temps est compté pour cet art illégal qui devrait bientôt disparaitre définitivement selon la volonté des autorités. La ville ne semble toujours pas décidée de vouloir considérer cet art comme autre chose qu’une dégradation des murs blancs Cela me rappelle cette Phrase, vue de nombreuses fois sur les murs du Marais à Paris, dans les années 80, et qui disait : «Mur blanc—Peuple muet » et me renvoie à l’incessante question de la Place de l’art dans notre société.
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