Apocalypse (2022) Peinture par Cru

Assise dans un train bondée, en période de fêtes, trimballant ses sacs entre deux coins de la France pour rejoindre une partie d’une famille éparpillée. Toujours très tourmentée par des examens, qui devaient arriver ou étaient déjà passé je ne sais même plus. Orelsan avait sorti il y a déjà quelques mois un nouvel album… je savais que cet ouvrage m’était déconseillé pour le moment, je n’avais absolument pas les ressources thymiques pour y survivre. Mais j’ai quand même appuyé sur play depuis mon siège 37 de la voiture 6.
J’ai pris l’odeur de l’essence un peu trop personnellement je crois, et je me suis mise à lui écrire une réponse.

Cette toile contient de nombreuses références à la surconsommation, à l’absurdité du dumping de certains produits comme la tomate chinoise, à la toute puissance de certaines compagnies coupables d’actes abominables comme Monsanto et son glyphosate (pulvérisé par un avion de l’US army en haut à droite, le fameux : agent orange), dont une cinquième générations de vietnamiens éprouvent encore aujourd’hui les dommages (représenté par un nourrisson souffrant de malformation).
Le personnage du milieu, vieillissant, anxieux, sans trop savoir pourquoi, alors qu’il se fait shampouiner, la main invisible (du marché ?) vient lui proposer des anti-dépresseurs pour calmer ses angoisses infondées. Le shampooing dégouline le long de cette personne âgées pour aller intoxiquer un fleuve déjà radioactif. Et le long de son cours on retrouve les pilules d’Alprazolam (sédatif) qui effectuent des expérimentations sur des animaux de laboratoire terrorisés.

Le croquis m’est venu en 3 minutes. Le temps de la chanson : L’Odeur de l’Essence d’Orelsan.

En remerciement, à ces artistes qui m’inspirent tant.
Et à ma famille et mes amis qui m’ont toujours encouragés et soutenus.

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